Schrek 3

Publié le par lubna Le Bail

film d'animation américain de Chris Miller 

Un Schrek vert ça va...

Totalement décontenancé par la perspective de devenir souverain en chef du royaume de fort fort lointain, Schrek se met en tète de trouver un héritier supléant qui puisse lui permettre de rejoindre son marais putride... Mais sa quète ne s'avère pas aisée car Arthur, héritier gringalet et souffre-douleur de son école, n'a aucune envie de se voir attribuer de telles responsabilités et qu'en outre, Prince charmant, dopé au gloss myrtille, souhaite lui-mème accéder au trône histoire de venger sa môman et tout les ratés des contes de fées.

Il ressort de cette lutte acharnée pour le pouvoir une profonde impression d'inachèvement. Schrek 3 n'apparait que comme la synthèse maladroite des deux premiers.  L'effet de surprise y est totalement subverti par la redondance des gags et la réutilisation constante des mêmes personnages, qui finissent par faire du film une pâle réplique des Shrek 1 et 2. En outre ce troisième volet s'achève sur un discours dégoulinant de bons-sentiments ("le respect des différences et la nécessité d'être soi-même c'est important les enfants"). On ressort déçu face à de telles mievreries auxquelles ne nous avaient pas habitués les épisodes précédents.

Mis à part l'épisode onirico-délirant de l'invasion des bébés ogres et l'intervention d'un Merlin en tongs, prônant l'ouverture extra-cosmique des chakras ,Schrek 3 ne survit pas à la déficience d'un scénario qui marque l' essouflement du concept.

Publié dans cinecritic

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